Comment la sophrologie aide à apprivoiser la douleur
Des protocoles adaptés à la santé, élaborés par des sophrologues et ajustés à la sensibilité de chacun, contribuent à réduire l'intensité de perception de la douleur.
Ils participent à la diminution de l'impact émotionnel du phénomène douloureux.
Même si la douleur est
subjective, elle reste une expérience concrète et personnelle. A la fois banale et complexe, elle est souvent étroitement liée à des facteurs somatiques et psychiques.
Le traitement de la douleur par médicaments n'en fait cependant pas toujours un phénomène facile à supprimer.
Lorsque la douleur devient chronique comme dans la Fibromyalgie par exemple, elle entrave le quotidien, la vie professionnelle, personnelle, familiale, sociale et risque d'entraîner des états d'anxiété, d'irritabilité ou de repli sur soi. Persistante, continue, invariable, la douleur chronique peut favoriser la dépression, conforter celui qui la subit dans des attitudes, opinions, comportements contre productifs aux conséquences multiples dans de nombreux domaines de sa vie.
"Trouves un endroit à l'intérieur de toi où il y a de la joie et utilises cette joie pour brûler ta douleur." J. Campbell
Des techniques ciblées pour réduire la perception douloureuse
Les bienfaits de la sophrologie sur le confort de vie des personnes douloureuses ne sont plus à démontrer. Les neurosciences ont révélé, images à l’appui, que l’état de conscience modifié (en sophrologie on dit : niveau sophro-liminal, entre l'état de veille et le sommeil) agit sur l’activité des régions cérébrales liées aux processus de perception de l’environnement, d’attention ainsi que sur le système émotionnel.
La particularité des techniques sophrologiques est d’interagir dans la dimension sensorielle, émotionnelle, cognitive et comportementale. Toute douleur est concernée par ces quatre éléments.
- La dimension sensorielle
: le parcours de la douleur transite de la région douloureuse vers le cerveau par les nerfs sensitifs.
- La dimension émotionnelle
: les émotions sont toujours impliquées lors de l’encodage de l’information dans la mémoire. Celle-ci influence la perception, l’évaluation, la prévision de la douleur ; des expériences passées difficiles, des souvenirs désagréables, traumatisants vécus par soi-même ou des proches peuvent ressurgir et s’accompagner de peurs et/ou d’angoisses.
- La dimension cognitive
: nous avons chacun une représentation personnelle de ce qu’est la douleur. En fonction de notre culture, de notre éducation, du milieu dans lequel nous vivons, nous nous sommes forgés des convictions à son sujet qui, selon le cas, s’avèreront aidantes ou restrictives.
- La dimension comportementale
: quelle que soit l’origine de la douleur (blessure, chirurgie, maladie) sa persistance peut être associée à une souffrance psychologique due à la limitation des activités habituelles ce qui peut affaiblir les muscles et provoquer des tensions, diminuer la vie sociale, la personne a l’impression de perdre le contrôle de sa vie, se stigmatise, risquant la dépression car la douleur domine sa vie.
Le protocole sophrologique du traitement de la douleur
aide la personne à modifier sa perception de ces quatre composantes tout en lui permettant de devenir acteur de sa stratégie de soins.
Ses objectifs sont de lui permettre de :
- Retrouver des sensations corporelles positives,
- Diminuer les pensées inutiles,
- Prendre du recul sur ses symptômes, sur les événements et sur soi-même,
- Retrouver de la vitalité,
- Développer une meilleure perception de soi,
- Donner un sens nouveau à ce qu’elle vit,
- Acquérir une sensation de sérénité et de mieux-être.
Cet accompagnement a pour but l’autonomie de la personne, la reconstruction de l’estime de soi, un meilleur confort de vie au quotidien.
La pratique de la Sophrologie ne se substitue, en aucun cas, à un traitement médical.
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