L’estime de soi est l’un de nos biens les plus précieux. Tout ce qui est précieux est fragile.
Étroitement liée à la confiance en soi et à l’image de soi, l’estime que nous nous portons se reflète dans la qualité de nos interactions avec nos environnements. S’estimer c’est se donner une certaine valeur.
Cette valeur fluctue en fonction de nos états émotionnels.
" Pour pousser, le pommier ne demande au chêne de lui donner son avis."
L’estime de soi se construit dans la petite enfance. Nous évaluons notre valeur en fonction de la satisfaction ou non de nos éducateurs/parents. S’ils sont contents de nous alors notre curseur intérieur grimpe en flèche. S’ils nous adressent des critiques, c’est la dégringolade au fond du puits de la déconsidération !
Pour certains d’entre nous, ce mécanisme fonctionne toujours à l’âge adulte. Il suffit que notre conjoint, notre manager, nos clients, nos amis, … nous félicite ou nous blâme pour que nous changions d’avis ou notre façon d’être comme des girouettes. Et nous voilà, tout ficelé et bardé, prêt pour faire soit le jeu du syndrome de perfection
soit celui des manipulateurs de tout poil.
L'avis des autres ... est la vie des autres
La première étape pour sortir de ce conditionnement, sera de se reconnecter objectivement à ses accomplissements, reconnaître et considérer tout autant ses succès et ses erreurs. Il s’agit de se donner les clés de sa propre échelle de valeur et de savoir recevoir des critiques sans en être abattu, en prenant en compte sa progression. Nul n’est parfait !
Il existe une troisième posture
en matière d’estime de soi qui consiste à relier nos capacités, nos forces au système de valeur qui nous anime. En explorant la manière dont nous avons procédé
chaque fois que nous avons réussi quelque chose, même la chose la plus ordinaire. Les doutes s’envolent, la confiance et l’optimisme grandissent sans avoir à dépendre du regard des autres. Savoir qui l’on est, juste soi sans avoir à ressembler à quiconque, ni plus ni moins qu’un autre, ni plus ni moins que soi.
Les freins à l’estime de soi
Une faible estime de soi est toujours associée à un dialogue interne dévalorisant
à propos de soi ou du monde : « je suis nul », « je n’y arriverai jamais », « ils sont meilleurs que moi » … sont des commentaires maintes fois entendus en consultation tout comme « c’est de ma faute », « je n’aurai pas dû », « ils auraient dû » marquant ici une appréciation excessive de sa responsabilité et de celle d’autrui. Le tout baignant dans des eaux émotionnelles plus que troubles. Ces caractéristiques sont présentes dans tous
les cas de traumatisme.
Il est donc essentiel de traiter le manque d’estime de soi en y associant la dimension émotionnelle. Un état émotionnel difficile au présent associé à une estime de soi affaiblie qui provoque des blocages, des freins comportementaux, est très souvent lié à des souvenirs douloureux, oubliés voire refoulés.
L'action des thérapies brèves
La sophro-analyse permet de remonter aux racines du manque d’estime de soi (les traumatismes), et la thérapie brève EMDR ou PNL selon les besoins, permettra d’effacer durablement les conditionnements émotionnels, sensoriels et cognitifs qui soutenaient le système de convictions qui était à l’œuvre.
Ces thérapies brèves (mouvements oculaires et/ou désactivations d'ancrages) offrent au cerveau de nouvelles conditions pour effectuer ce qui n'a pas pu l'être dans les heures, jours, semaines qui ont suivi une situation difficile sur le plan psycho-émotionnel.
Le retraitement de l'information qu'effectue le cerveau se manifeste par une réduction significative de l'intensité des émotions et par des affirmations positives, aidantes en lieu et place des pensées et des convictions limitatives. Ce qui permet de reprendre le cours de sa vie, plus léger, plus confiant et naturellement plus motivé.